Besoin de vous faufiler entre deux bâtiments existants ?
Pensez aux Prémurs KP1
Située à l’angle de la place des Carmes, la parcelle se composait pour 1/3 d’un bel immeuble en pierres blanches du 19ème siècle donnant sur rue, prolongé, en arrière, par des extensions datant des années 1975. Le cahier des charges indiquait de préserver la façade extérieure classée. Cinq mois ont ainsi été nécessaires pour démonter les équipements, déconstruire les ouvrages et recycler le maximum de matériaux. Après l’installation de confortements - butons et tirants - pour consolider les façades, une pelle de 50 tonnes est venue déconstruire la structure béton du bâtiment des années 1975. Une fois la plate-forme gros-oeuvre reconstituée, avec une solution fondations sur pieux et micro-pieux, longrines de grandes dimensions et dalle portée, l’élévation du nouveau bâtiment a démarré dans cet immense vide intérieur. Des solutions prémurs et prédalles KP1 pour les murs et les planchers du bâtiment historique et de ses extensions mitoyennes, complétées par une structure en ossature métallique pour les parties situées de l’autre côté de la cour intérieure. Un bâtiment design et BBC de sept niveaux, comprenant 5500 m² d’espaces d’accueil et de bureaux a ainsi vu le jour.
Produit phare : Prémur
Transformer un ilot totalement enclavé au cœur de Toulouse en siège social doté des dernières avancées en matière de confort et de labels environnementaux, tout en conservant le meilleur d’un bâtiment historique du 19ème siècle : tel est le pari imaginé par l’agence Taillandier Architectes Associés. Le projet est réussi par le groupement d’entreprises GBMP et Gallego, avec un challenge : le minimum de béton coulé en place.
Située à l’angle de la place des Carmes, la parcelle se composait pour 1/3 d'un bel immeuble en pierres blanches du 19ème siècle donnant sur rue, prolongé, en arrière, par des extensions datant des années 1975. L’objectif de cette rénovation-extension lourde est d’y installer :
- Le siège social historique de la Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées
- Sa fondation d'entreprise et son espace d'exposition,
- Ainsi qu’une agence commerciale en rez-de-chaussée.
5 mois de déconstruction après confortement
« Le cahier des charges indiquait de préserver la façade extérieure classée, explique Michel-Pierre Bouisset, conducteur de travaux GBMP, mandataire du projet. Nous avons donc conservé les façades avant et arrière, quelques murs porteurs et une partie de la toiture en zinc avec sa magnifique charpente de bois et ses deux dômes aux angles du bâtiment. »
Le projet suivant une démarche volontaire HQE, la gestion des nuisances et la valorisation des déchets ont fait l’objet de toutes les attentions. Cinq mois ont ainsi été nécessaires pour démonter les équipements, déconstruire les ouvrages et recycler le maximum de matériaux. En parallèle à ce pré-curage, une campagne d'investigation a été entreprise afin de vérifier l'état des bâtiments et leur compatibilité avec les techniques de démolition envisagées.
Après l’installation de confortements - butons et tirants - pour consolider les façades, une pelle de 50 tonnes est venue déconstruire la structure béton du bâtiment des années 1975. Après démolition complète, restent la plateforme et des héberges à plus de 17 m de hauteur.
Un chantier totalement en solutions sèches
Une fois la plate-forme gros-œuvre reconstituée, avec une solution fondations sur pieux et micro-pieux, longrines de grandes dimensions et dalle portée, l'élévation du nouveau bâtiment a démarré dans cet immense vide intérieur.
Le nouveau projet imaginé ?
Un bâtiment design et BBC de sept niveaux, comprenant 5500 m² d’espaces d’accueil et de bureaux distribués autour d’un patio central rectangulaire de 27 m de long, avec des façades totalement vitrées, afin de bénéficier de la lumière naturelle.
Les techniques constructives choisies ?
Des solutions prémurs et prédalles KP1 pour les murs et les planchers du bâtiment historique et de ses extensions mitoyennes, complétées par une structure en ossature métallique pour les parties situées de l’autre côté de la cour intérieure.
« Nous nous étions donné pour objectif de couler le moins de béton possible, compte tenu des nuisances et du manque de place, précise Michel-Pierre Bouisset. Et, au final, il n’y a pas eu un seul train de banches sur le chantier, seules certaines poutres et tous les poteaux étaient coulés en place. Ce choix a nécessité, par contre, une orchestration parfaite des livraisons afin de réceptionner alternativement les produits sur nos deux petites zones d’approvisionnement, situées rue du Canard et rue du Languedoc. »
Une logistique exemplaire
Particulièrement cruciale, la coordination avec les équipes KP1 pour le dimensionnement, la fabrication et la livraison des prémurs et des prédalles a fait l’objet d’une méthodologie en 3 étapes. « Notre bureau d’études EBM faisait, en premier, le plan de structure de chaque mur, détaille Michel-Pierre Bouisset. Nous l’envoyons au BE KP1 qui l’éclatait en éléments de prémurs en y incorporant les ouvertures et les gaines électriques. Au retour, nous nous assurions que les éléments et aciers de reprises étaient bien en cohérence avec les plans et nos méthodes de construction. Ensuite, KP1 lançait la fabrication et nous calions la livraison en précisant le jour, l’heure et l’ordre de chargement des prémurs sur les racks et des prédalles. Au final, nous avons posé 2700 m² de prémurs et 3800 m² de prédalles et réussi notre pari de monter d’un niveau toutes les trois semaines en moyenne.”
Actuellement en phase finition et équipements, le bâtiment sera livré en janvier 2014, après avoir relevé un dernier défi architectural au niveau de la façade faisant le lien entre la partie historique et la nouvelle extension : la pose d’une étonnante double peau perforée par un motif créé par le plasticien Gérard Tiné et animées par des brise-soleil pivotants.
Les points singuliers en photo
Les bureaux donnant sur le patio central illustrent la qualité de finition des prestations. KP1 a su livrer des prédalles à la sous face remarquable et, de son côté, GBMP a imaginé un outil de coffrage ingénieux afin de réaliser une liaison parfaite entre les 3 éléments béton : les poutres, les prédalles et les poteaux. Au point que si l’agence Taillandier Architectes Associés avait demandé, initialement, de pré-peindre ces éléments en blanc, elle a finalement opté pour une simple lasure transparente, renforçant le contraste superbe entre la structure béton et les plafonds ilots en plaques de plâtre acoustique. A noter que l’éclairage, à la gestion très étudiée, participe pleinement à la performance énergétique niveau BBC du bâtiment.
« L’enjeu était de construire dans ce contexte hyper-urbain, un bâtiment à la fois très moderne et performant, tout en respectant le bâtiment d’origine et les choix de l’agence d’architecture. Et nous avons composé une équipe très vigilante avec Sébastien Guillain, pour le gros-œuvre, Jean-Claude Campan, chef de chantier principal et Jean-François Catelan de Gallego pour le second œuvre, afin de concrétiser ce challenge. »
Michel-Pierre Bouisset
Les produits KP1 proviennent des usines de Graulhet (81) et d'Ambes (33). L’opération a été suivie par Donatien Manuireva (prédalles) et Benoit Bottex (prémurs) du BE KP1 de Camarsac (33), la logistique par David Prima (prémurs) et Philippe Ravoux (Prédalles) et le suivi commercial par Pierre Daumas.
Le chantier en bref
- Maître d’ouvrage : Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées
- Maître d’œuvre : Taillandier Architectes Associés
- BET-TCE : Ginger BEFS
- Contrôle technique : Bureau Veritas
- Coordonnateur de sécurité : Qualiconsult
- Entreprise Générale : Groupement GBMP (mandataire) & Gallego (gestionnaire)